Avec son identité propre, avec ses belles propositions artistiques, Thourotte s'affirme, après Compiègne et Noyon, comme le troisième pôle culturel.

L’école de musique est réputée pour la qualité de son enseignement et l’inventivité de ses concerts.

L’espace culturel a aussi tenu ses promesses, en donnant une nouvelle jeunesse à l’hôtel-cinéma bâti en 1922 par la société Saint-Gobain. Dès sa création, c’était un lieu de fêtes, de spectacle, et de projections sur grand écran. Racheté par un couple de restaurateurs en 1981, revendu à la commune de Thourotte en 1987, le bâtiment fut totalement rénové, dans le respect de son architecture d’origine.

En 2001, le cinéma a retrouvé sa vocation première, lorsque Catherine Tasca, ministre de la culture, a inauguré la salle Saint-Gobain. Un film par semaine, un ciné-club, des ciné-concerts, des musiciens, des acteurs, des danseurs : diversifiée et ambitieuse, chaque saison culturelle doit tout aux artistes repérés par la municipalité.

En 2007, toujours sur la place Saint-Gobain, c’est l’ancien hôtel qui, à son tour, a achevé sa transformation en une superbe médiathèque. Lecture, musique sous forme de CD, images sur support DVD : ces missions essentielles sont remplies, mais on ne s’en contente pas. A la médiathèque, on expose, on débat, on se met en scène, on apprend l’informatique ou l’art de la B.D…

Pour voir d’un autre œil la ville que vous croyez connaître, il n’y a pas mieux que la balade culturelle. Votre guide s’intéresse à tout : l’histoire du quartier de Saint-Gobain, les maisons de la rue de la République, l’église Notre Dame de la Nativité, les chemins oubliés, les Italiens de Thourotte, et même les vieux faits divers ! A la fois gratuite et passionnante, chaque balade prouve que la culture est partout.

Restons résolument curieux, enthousiastes, utopistes… et vigilants ! Pour Thourotte, le développement culturel, c’est rester à la poursuite d’une ligne artistique exigeante, maintenir une politique tarifaire garantissant l’accès aux spectacles pour tous. Mais aussi permettre à chacun de garder son libre arbitre et d’aiguiser son esprit critique à la rencontre des artistes, au contact de leurs créations, bien loin des produits « marketés » vendus par de grosses machines médiatiques.