Tribune libre COEURS BATTANTS POUR THOUROTTE (majorité)
Une gestion rigoureuse de l'argent des Thourottois
Chaque fois que le gouvernement ou les médias tirent la sonnette d'alarme au sujet de la dette, le service public est montré du doigt. Les préjugés se répandent comme une traînée de poudre. La majorité municipale fait le point sur sa gestion de vos impôts : elle est saine, malgré un contexte compliqué.
La dette publique de l’État suscite de nombreux commentaires. De fait, elle s’élève à 3305 milliards d'euros. Elle représente 112 % du Produit Intérieur Brut (PIB), soit davantage que ce que nous produisons de richesses en un an. Cela ne met pas la France en faillite pour autant, comme nous l’entendons dire parfois, mais cela coûte à l’État, chaque année, environ 50 milliards d'euros, au titre des intérêts de la dette.
Les collectivités territoriales ne connaissent pas la même situation, preuve que les élus locaux sont rigoureux dans la gestion des deniers des contribuables. Leur dette se chiffre à 208,5 milliards d'euros. Elle représente pourtant 58 % des investissements publics.
Qu’en est-il à Thourotte ? Notre endettement est proche de zéro. On considère que la capacité de désendettement d’une collectivité est très satisfaisante quand elle se monte à 8 ans. Notre ville est à 0,8 an et sera à 0,6 en 2027. La charge de la dette s’élève à 47 993 € sur un budget de fonctionnement d’un montant de 7 402 960 € en 2024.
Ce résultat très positif est le fruit d’une stratégie que nous observons rigoureusement. Nous nous efforçons d’épargner plutôt que de recourir à l’emprunt. C’est ainsi que nous avons financé le réaménagement du quartier Jean Jaurès. Nous faisons de même pour les travaux qui débuteront dans le quartier Mendès France à l'automne. Leur coût s’évalue à 3,5 millions d'euros, que nous mobiliserons dans le budget 2026, quand nous recevrons les factures des entreprises intervenantes.
Nous disposons ainsi d’une réserve de 7 millions d'euros, avec lesquels nous entreprendrons les travaux de voiries nécessaires, qui représentent un coût élevé si nous considérons que nous avons à notre charge 48 kilomètres de voies communales. En ce moment, par exemple, nous travaillons au réaménagement de la rue Michel Neuville et de la rue des Basses Vignes.
Nous avons donc une gestion saine et rigoureuse, qui nous a conduits à ne pas augmenter les impôts locaux depuis 1991, pour la part qui nous revient.
Cet article a été publié le 2 juillet 2025.